- pinède
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• 1838; provenç. pinedo, lat. pop. °pineta, class. pinetum♦ Bois, plantation de pins. ⇒ pineraie, pinière; région. pignade. « Dans la chaude paix de la pinède, les genêts [...] mêlent à l'odeur des sèves résineuses leur arôme » (Genevoix).pinèden. f. Terrain planté de pins.⇒PINÈDE, subst. fém.[Surtout dans le Midi et les pays méditerranéens] Plantation, bois de pins. Synon. pineraie, pinière. Elle monta (...) dans une pinède, un petit bois de pins (...) les aiguilles sèches craquaient sous ses pieds, un étouffement résineux tombait des branches (ZOLA, Dr Pascal, 1893, p.33). Une pinède qui brûle sur les collines de Provence, c'est une église qu'on dynamite (BARRÈS, Pitié églises, 1914, p.324). Des forêts claires, des pinèdes (...) toutes cousues de lumière (ARNOUX, Renc. Wagner, 1927, p.68).REM. Pinada, subst. fém., synon. rare. Vous ne voyez qu'un océan de landes, tout au plus des arbres à liège, de vastes pinadas (MICHELET, Tabl. Fr., 1833, p.32). Ses peuplements [du pin] reçoivent le nom général de pineraies, ou encore —surtout dans le Midi de la France —ceux de pinèdes et de pinadas (Bot., 1960, pp.824-825 [Encyclop. de la Pléiade]).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1842 (Ac. Compl.). Empr. au prov. pinedo, fém., de même sens que le fr., a. prov. pineda (XIIes., doc. Millau ds LEVY Prov.), lat. pinetum, neutre «id.». Fréq. abs. littér.:31.
pinède [pinɛd] n. f.ÉTYM. 1842; provençal pinedo, lat. pop. pineta, lat. class. pinetum, de pinus « pin ».❖♦ Bois, plantation de pins (→ Gemmage, cit.; genêt, cit. 1). — REM. Cette forme provençale est plus courante que les formes pineraie, pinière, pignade.
Encyclopédie Universelle. 2012.